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Entre mai et juin 1940 s'amorce un cataclysme sans précédent au sein de l'armée française, suite à sa douloureuse défaite face à l'armée allemande. Avant même la fin des combats, le 24 juin 1940 à 19 heures, date d'entrée en vigueur de l'armistice signé le 22 juin à Rethondes, un peuple entier traumatisé par l'ampleur de la catastrophe réclame des coupables. Parmi ceux-ci, l'infanterie française qui n'a pas tenu contre l'offensive allemande comme en 1916 à Verdun. Le manque d'armements modernes est mis en avant pour expliquer que le soldat français de 1940 n'a pas été digne de ses Anciens. Tragique affirmation, sans réel fondement, que Stéphane Ferrard, spécialiste de l'histoire de l'armement français s'est attaché à démentir dans cet ouvrage non sans ignorer les carences matérielles dont souffrait l'infanterie française de 1914, ce qui ne l'empêcha pas, sous un commandement énergique, de gagner la bataille de la Marne.
